Le référencement local a fait couler beaucoup d’encre, et pourtant, de nombreuses entreprises n’ont pas encore pris la mesure de sa puissance. Il faut dire qu’il n’est pas évident de suivre les bonnes pratiques, quand les algorithmes ne cessent de faire évoluer leurs critères. Mais tâchons d’être synthétique. Les points suivants sont des valeurs sûres qui vous permettront de vous distinguer dans les résultats de recherche locaux en 2016.
Créez votre fiche Google My Business
Contrairement au SEO traditionnel, ce n’est pas votre site qui compte le plus pour le référencement local, mais votre présence sur ce service Google nommé My Business. La première action à effectuer est donc de créer une fiche Google My Business unique, valide et bien renseignée.
Et toute la nuance réside dans le terme « bien renseignée », car une page My Business mal ou peu renseignée peut faire plus de mal que de bien. N’oubliez pas que les internautes sont impatients par nature : une adresse erronée, qui n’apparaît pas sur la carte, ou des horaires non renseignés, et votre prospect en puissance passe à l’entreprise suivante !
Pensez donc à bien remplir tous les champs : nom de l’entreprise (sans mot clé supplémentaire), catégorie, horaires d’ouverture.
Ajoutez également trois images de bonne qualité, de préférence réalisées par un professionnel. Ce budget photo sera bien investi, car ces images sont souvent le premier point de contact de votre audience avec votre entreprise. Et comme on le sait, c’est souvent la première impression qui compte.
Optimisez votre site pour le référencement local
Cela étant dit, toutes les informations listées dans Google My Business doivent également se retrouver sur votre site Web. C’est à la fois important pour ne pas passer à côté d’une conversion (si un internaute ne parvient pas à trouver votre adresse ou votre numéro de téléphone) et pour que les moteurs de recherche comprennent bien l’aspect local de votre site.
En plus de ces informations basiques, créez des pages locales avec le nom de la ville qui ressort dans l’URL, le titre (et la balise <title>), ainsi que le corps du contenu. Bien entendu, vos contenus doivent être spécifiquement ciblés pour cette audience locale, et comporter environ 600 mots pour un maximum d’efficacité. Ils ont pour objectif de vous positionner sur des requêtes comportant le nom de la ville, comme « services informatique montréal » ou « restaurant italien québec »
Le site de notre client le Docteur Bautista reflète bien ces optimisations : on retrouve adresse, numéro de téléphone et carte Google Maps en footer de toutes les pages, un formulaire de contact, et même des témoignages clients, qui sont la cerise sur le gâteau pour conduire à la conversion.
La mobilité, la clé d’une stratégie locale
Autre élément important : pour atteindre votre cible locale, vous ne pouvez pas vous contenter d’un site seulement accessible sur le Web. Les requêtes locales, plus que tout autre type de requête, sont fondamentalement mobiles : les utilisateurs recherchent des informations en déplacement, à la terrasse d’un café, ou depuis leur salon, mais pas forcément bien installés derrière leur ordinateur.
Ainsi, il faut savoir que plus de la moitié des requêtes locales proviennent du mobile. Et vous ne voudriez pas vous passer de la moitié de votre audience, n’est-ce pas ? Faites l’état des lieux en vous servant de l’outil de compatibilité mobile de Google, qui vous donne également des indications pour améliorer votre accessibilité. Et si ce n’est pas déjà fait, créez un site en responsive design ou au minimum, un site à part dédié aux supports mobiles.
Schema.org, le coup de pouce pour vous démarquer
Si vous avez la main sur le code de votre site (et nous espérons que c’est le cas), il est fortement recommandé d’y insérer un type de balisage adopté massivement par les moteurs de recherche : Schema.org.
Le principe consiste à indiquer précisément aux robots les valeurs sémantiques des parties de votre contenu. Ces petits tags s’ajoutent autour d’éléments comme l’adresse, le code postal, le numéro de téléphone, etc. Ainsi, les différentes parties sont clairement identifiées, et vous avez plus de chance d’apparaître au bon endroit sur les moteurs.
Pour vous lancer dans la mise en pratique concrète, rendez-vous dans la section LocalBusiness de Schema.org, qui contient toutes les consignes, ainsi que des exemples concrets.
Le référencement local, une affaire de réputation
Enfin, pour vraiment affirmer votre présence en ligne, attaquez-vous aux références externes. D’abord, les annuaires spécialisés et locaux, puis les réseaux sociaux. Entre autres, pensez bien à vous inscrire sur les sites suivants : Bing Places, Yelp, Yellow Pages, Yahoo local, Linkedin et FourSquare.
Vous pourrez également bénéficier d’avis clients et de notation sur TripAdvisor et Facebook.
Et pour obtenir ces précieux avis, justement, comment faire ? Voici quelques pistes :
- Demander directement à vos clients de vous laisser un avis, s’ils le souhaitent.
- Leur envoyer un e-mail les remerciant de leur visite, et leur laissant un lien vers les principaux sites d’avis en ligne.
- Laisser ce même lien sur votre site Web.
- Inclure les sites d’avis les plus influents en signature d’e-mail, voire dans vos brochures papier.
Et une fois les premiers commentaires obtenus, répondez-y si vous en avez l’opportunité. Car une fois votre présence assurée, il faut qu’elle puisse convaincre, c’est-à-dire convertir.