Créer régulièrement du contenu original pour le blogue de votre PME est une excellente habitude à adopter dans le cadre d’une stratégie de marketing web. Le contenu apporte de la visibilité et contribue à augmenter votre autorité de domaine, et surtout, plus vous publiez d’articles, plus vous créez des « portes d’entrée » sur Google pour être trouvé par vos cibles. Pour cela, la règle numéro 1 est que votre contenu soit de qualité! Voici 10 éléments incontournables à vérifier, en plus d’un plan de rédaction cohérent pour capter l’attention de votre audience… et les inciter à parcourir vos autres articles!
1. Le titre de l’article
Il doit être percutant et indiquer très clairement de quoi parlera le contenu. Si votre titre fait plus de huit ou dix mots, veillez à le raccourcir autant que possible sans toutefois qu’il perde sa substance.
Très important : optimisez votre titre pour les résultats des moteurs de recherche et assurez-vous qu’il contient les mots-clés que les internautes sont susceptibles de rechercher. Privilégiez un titre comme Les meilleurs restaurants de brunch à Montréal plutôt que Les adresses parfaites pour un brunch dans la métropole. Sans forcément le sur-optimiser au détriment de l’expérience de votre lecteur, l’idée est de trouver le meilleur compromis entre un titre SEO-friendly et un contenu que l’on comprend en quelques secondes!
2. L’amorce
Tout de suite après le titre vient l’amorce (le lead, en anglais) : c’est le petit paragraphe qui explique, en deux ou trois phrases, ce dont il sera question dans votre article. C’est une petite introduction qui doit rapidement permettre au visiteur de comprendre ce à quoi il devrait s’attendre tout au long de sa lecture.
Comme pour le titre, l’amorce est aussi importante pour votre référencement naturel. Lorsque c’est pertinent, placez-y les expressions-clés pertinentes pour votre article, notamment les expressions-clé « longue traîne ».
3. Les intertitres
Assurez-vous que vos intertitres – ces petits titres qui permettent de marquer les grandes parties de vos textes – soient concis, percutants, avec une mise en forme visuellement plus accentuée. Si votre article traite des raisons pour lesquelles les gens devraient inclure davantage de légumes dans leur alimentation, par exemple, chaque intertitre devrait correspondre à une de ces raisons. Le lecteur doit pouvoir identifier les principaux arguments/éléments/raisons/etc. de vos propos en parcourant rapidement votre article.
4. Le contenu
Cela peut paraître évident, mais révisez le contenu de votre article avant de le publier. Un élément vous apparaît finalement superflu après relecture? Supprimez-le. Un autre vous apparaît un peu brouillon? Reformulez-le. Au besoin, sollicitez quelques-uns de vos collaborateurs, surtout s’il s’agit de thématiques très spécifiques à présenter à une audience composée de non-initiés. À ce propos, utilisez des exemples ou des analogies pour les illustrer.
5. Le ton
Aussi intéressant soit-il, votre contenu doit avant tout avoir un ton distinctif, que votre audience reconnait au fil des publications d’articles. La manière dont vous diffusez votre message est aussi importante que le message lui-même. Vous devez interpeller vos lecteurs. Si vous étiez un internaute quelconque, auriez-vous envie de vous rendre au bout de votre propre article?
6. Les images
Une image vaut mille mots, mais est-ce aussi vrai pour une image mal choisie? Probablement pas. Une image doit soutenir le propos, voire même le bonifier. Choisissez vos supports visuels avec autant d’attention que vous choisissez vos mots. Et assurez-vous chaque photo contienne une description précise (avec des expressions-clés associées!) pour être SEO-friendly.
7. Les liens
Lorsque c’est pertinent, intégrez des liens vers vos anciens articles de blogue, de manière naturelle. Ces liens internes sont bénéfiques pour le référencement naturel de votre blogue dans le sens où ces articles, même « vieux », sont vus par Google comme du contenu durable (=evergreen) qui a encore sa place dans les articles récents. Dirigez aussi vos internautes vers du contenu pertinent qui proviennent de sites d’autorité, ou pour renforcer vos propos en recourant à des sources vérifiables.
8. L’orthographe
L’erreur est humaine, mais elle mine votre crédibilité. Vos lecteurs les plus pointilleux vous feront remarquer vos fautes d’orthographe, ce n’est pas le type d’engagement recherché et cela détourne souvent l’attention du contenu en lui-même!
Mais au-delà de cette réalité, il est plus compliqué d’être référencé par des sites d’autorité, qui seront forcément réticent à recommander du contenu qui contient des erreurs? Vous perdez alors de belles occasions d’aller chercher des liens externes, et ce, pour avoir omis de réviser votre article!
9. La longueur des paragraphes
Pour que vos lecteurs aient du plaisir à consulter votre article, il ne suffit pas que son contenu et son style soient attrayants : le visuel doit l’être aussi. Évitez les paragraphes trop longs ou qui abordent trop de choses à la fois. Notre conseil : une idée, un paragraphe, autant de paragraphes que nécessaires, pour peu qu’ils soient structurés ET faciles à lire.
10. La longueur du texte
Rappelez-vous qu’un bon article n’est pas forcément long. Si vous êtes redondant et étirez trop la sauce, Google ne risque pas de vous considérer comme un bon endroit où référer ses utilisateurs. Il serait en effet absurde de vouloir à tout prix écrire un article de 2000 mots si votre idée peut être clairement expliquée en 500 mots, surtout lorsqu’on sait que le degré d’attention des internautes décroit de plus en plus!
2 Responses
Très bon article! Je crois qu’il pourra donner un bon coup de pouce à plusieurs entreprises.
Pour le compléter, j’ajouterais qu’il est préférable de rédiger du point de vue de l’internaute et non de l’entreprise. En privilégiant une rédaction centrée sur l’utilisateur, ce dernier se sentira davantage interpellé et sera plus intéressé de poursuivre sa lecture.
Utiliser des listes à point et des tableaux pour présenter l’information est aussi une façon efficace d’améliorer l’expérience de lecture de la cible.
De plus, rédiger un texte fluide et facile à lire est primordial. Comme vous le dites au point 10, le degré d’attention des internautes décroit de plus en plus. J’ajouterais même qu’il est extrêmement court, tout juste 8 secondes selon cet auteur : http://linkd.in/1Hfud2a.
Finalement, afin de s’assurer que l’internaute continue sa lecture, écrire un texte accrocheur est essentiel. Cependant, il faut éviter les figures de style et utiliser un vocabulaire clair. Rassurez-vous, clair ne rime pas avec ennuyeux, au contraire! D’ailleurs, vous faites bien d’aborder le ton du texte, au point 5.
Un petit truc pour nous assurer que notre texte est facile à lire et fluide? Le lire à voix haute!
Merci Caroline pour les conseils supplémentaires! le défi de la création de contenu c’est très clairement de nous adapter au taux d’attention de l’internaute (ou comment l’augmenter?)
Et effectivement, lire le texte à voir haute permet souvent de nous rendre compte de certaines tournures pas si claires!